Récessions parodontales
Récessions parodontales
On entend par récession parodontale le fameux « déchaussement » des dents.
Le constat est simple, la gencive a tendance à régresser et laisser ainsi apparaître une plus importante partie de la couronne dentaire, avant d’exposer parfois même la racine de la dent.
Ces récessions peuvent engendrer des sensibilités voire des douleurs, ou bien déranger le patient sur le plan esthétique. Dans tous les cas, il convient de les traiter avant que les chances de succès soient trop faibles. Là aussi les étiologies (causes) sont multiples : anatomie, traumatisme, occlusion (c’est à dire les contacts des dents les unes avec les autres), technique de brossage inadaptée, traitement iatrogénique etc.
Après une consultation avec le parodontologiste, un diagnostic est posé, et une technique est indiquée dont le but est simple : recouvrir une maximum (parfois 100%) la récession, et retrouver alors un environnement parodontal sain. Bien au-delà du mythe de « l’opération de greffe de gencive », ces techniques aujourd’hui sont quasiment indolores grâce à notre plateau techniques de micro chirurgie, et au confort per et post opératoire que nous nous efforçons d’établir chez chacun de nos patients. Nous sommes en effet les seuls à proposer en pré et post opératoire de la Biomodulation par ATP38, une luminothérapie qui stimule les cellules et permet une accélération du processus de cicatrisation et une diminution du phénomène inflammatoire.
Les techniques de régénération parodontales sont des techniques mises en place dans le cadre de destruction des tissus de soutien de la dent. Cela se traduit cliniquement par un retrait de la gencive, des saignements et des mobilités, accompagnés parfois de douleur.
Dans certain cas, la dent peut être sauvée. On procède alors à des micro-chirurgies permettant d’éliminer la poche parodontale, de se débarrasser du tissu inflammatoire autour de la dent, et de reconstruire l’appareil d’attache.
On utilise pour cela des biomatériaux comme des membranes de collagène ou issues de votre propre sang (les membranes de « PRF »), de l’os d’origine xénogène, allogène ou autogène, ou encore des protéines dérivées de l’émail.
La mise en application de ces techniques permet une régénération de l’appareil d’attache de la dent, et ainsi de retrouver une pérennité de l’organe dentaire.